François-Claude Menant, baptisé le 2 février 1757, paroisse Sainte Marguerite à Paris, était le fils de Claude André Menant et de Marie Renée Huchet.
Il fit deux mariages, le premier en 1781 avec Marie Antoinette Gravey et le second en 1787 avec Marie Antoinette Geneviève Riceur.
Il fut reçu maître menuisier à Paris le 19 septembre 1786 et s'installa rue de Charenton.
Sa clientèle reste inconnue mais il travailla pour le marchand-tapissier Devonges.
Il prit part à la révolution. Le 17 août 1792, il était juré au Tribunal révolutionnaire de Paris.
Engagé volontaire, il mourut des suites de blessures lors de la guerre dans le nord de la France en septembre 1793.
son estampille

Il a laissé des sièges et bois de lit de bonne facture de style Louis XVI dont certains sont conservés au Mobilier National ou au Musée des Arts décoratifs à Paris. Le musée de Versailles a en dépôt un fauteuil de bureau canné en noyer de ce menuisier.
Il fit deux mariages, le premier en 1781 avec Marie Antoinette Gravey et le second en 1787 avec Marie Antoinette Geneviève Riceur.
Il fut reçu maître menuisier à Paris le 19 septembre 1786 et s'installa rue de Charenton.
Sa clientèle reste inconnue mais il travailla pour le marchand-tapissier Devonges.
Il prit part à la révolution. Le 17 août 1792, il était juré au Tribunal révolutionnaire de Paris.
Engagé volontaire, il mourut des suites de blessures lors de la guerre dans le nord de la France en septembre 1793.
son estampille

Il a laissé des sièges et bois de lit de bonne facture de style Louis XVI dont certains sont conservés au Mobilier National ou au Musée des Arts décoratifs à Paris. Le musée de Versailles a en dépôt un fauteuil de bureau canné en noyer de ce menuisier.
Pour certains de ses sièges les plus richement sculptés, il semble avoir travaillé avec le sculpteur ornemaniste Nicolas Poirion.

Paire de fauteuils estampillé FC MENANT et N.PRN pour Poirion
doc. Christie's

Paire de fauteuils estampillé FC MENANT et N.PRN pour Poirion
doc. Christie's
Sa veuve, puis son fils Louis Charles François Menant, reprirent l'atelier.
Ce dernier fit faillite en 1811 mais reçut une commande de secours du garde-meuble impérial comprenant chaises, fauteuils, canapés et tabourets d'acajou. Le Mobilier National semble encore conserver une partie de cette commande.
Il exercera jusque vers 1814 mais devenu aveugle, il entra à l’hôpital des quinze-vingt avec son épouse Antoinette-Sophie Pigalle.
Son atelier perdura, cité jusque vers 1826 au Boulevard Saint-Antoine. Il vivait encore en 1832.
Versailles conserve 3 fauteuils de veille de ce menuisier.
Sources :
Pierre Kjellberg. Le Mobilier français du XVIIIe siècle : Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers.
Denise Ledoux-Lebard. Le Mobilier Français du XIXxeme Siecle 1759-1889. Dictionnaire des ébenistes et des menuisiers.
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