mardi 7 octobre 2025

Nicolas Thomas (? - après 1806), Horloger du roi

Nicolas Thomas est reçu maître-horloger le 20 septembre 1778.
Il fut nommé la même année Horloger du Roi, fournissant donc peut-être des montres ou pendules à Louis XVI.
Il épousa Thérèse-Emilie Millot, la fille de l’horloger pensionné du roi Pierre Millot.
Vers 1781-1783, il se trouve établi rue du Bac, vers 1787-1789 il est dans la rue de l’Echelle ; en 1806 il est rue de Grétry.
Il marquait ses cadrans de "Thomas à Paris".

A la même époque, deux autres artisans portant le même nom obtinrent également la maîtrise horlogère :
- Philippe Thomas, le 5 fevrier 1779
- François Thomas, le 6 mai 1780.
J'ignore pour l'heure si ils ont liens de parenté ou simple homonymie.

Le musée Getty conserve un exceptionnel cartel, dont le créateur du modèle est malheureusement inconnu, portant un cadran signé de cet horloger.



Le mobilier National conserve de lui une pendule portique de la fin du règne de Louis XVI.



Il a réalisé le mouvement d’une pendule avec boîte de François Rémond, d'après un modèle de Louis-Simon Boizot représentant l’Etude et la Philosophie et dont le cadran est de Dubuisson, celui d'une pendule empire avec caisse du bronzier Pierre-Victor Ledure ainsi que celui d’une pendule empire avec boîte de Claude Galle, représentant la chute de Phaéton.


Marché de l'art

Par l’intermédiaire de Galle, Thomas connut dans la première décennie du XIXe siècle une certaine notoriété.
Certaines de ses réalisations sont mentionnées chez le maréchal Michel Ney, prince de la Moskowa, le maréchal Louis-Alexandre Berthier prince de Wagram, ainsi que dans l’inventaire après décès de la femme de Louis-Amable-Auguste-Ursule-Achille de Sparre.

Sources :
Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe Siècle, 1997
Pierre Verlet, Les bronzes dorés français du 18e siècle

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