Fournisseur du Garde-meuble de la Couronne
Reçu maitre en 1744
Reçu maitre en 1744
actif de 1744 à 1766
Fils d'un magistrat d'Amiens, Jean-Jacques-François Machard (ou Machart) s'installe à Paris où il est reçu marchand mercier bijoutier le 4 novembre 1744.
Le 3 juin 1746, il épouse Marie-Françoise Guérard, fille d'un marchand bijoutier parisien installé Cour Neuve du Palais. Ce mariage lui ouvre ainsi un réseau propre à la réussite de ses affaires.
Après 1753, il épousera en secondes noces Marie-Jeanne Herbault.
Il ouvre sa boutique rue Saint-Honoré à l’enseigne « à la Duchesse de Bourbon ».
Après 1753, il épousera en secondes noces Marie-Jeanne Herbault.
Il ouvre sa boutique rue Saint-Honoré à l’enseigne « à la Duchesse de Bourbon ».
Parmi ses confrères marchand-merciers, il eut des relations commerciales avec Lazare Duvaux et Simon Poirier.On
signalera en 1764, sa présence comme témoin au mariage de l’ébéniste
Montigny, aux côtés de François-Charles Darnault, "marchand miroitier"
et Madeleine Hécéguerre, épouse de Simon-Philippe Poirier.
Deux documents à dix ans d'intervalle - l'inventaire dressé lors du décès de sa première épouse en 1753 et celui accompagnant son dépôt de bilan en 1763 - indiquent qu’il livre, entre autres, des meubles en laque, mais aussi des lanternes, lustres et appliques associant des bronzes doré et porcelaine.
Deux documents à dix ans d'intervalle - l'inventaire dressé lors du décès de sa première épouse en 1753 et celui accompagnant son dépôt de bilan en 1763 - indiquent qu’il livre, entre autres, des meubles en laque, mais aussi des lanternes, lustres et appliques associant des bronzes doré et porcelaine.
L'inventaire
de 1753 montre un stock très diversifié ou les objets d'ameublement
restent cependant minoritaires et les meubles en laque rares.
Pour le mobilier, il sous-traita auprès de l’ébéniste Jacques Dubois auquel il fournissait très probablement les panneaux de laque qu’il faisait compléter par des vernisseurs parisien comme Joseph Huitre.
Il apparait, à ce titre, pour au moins une livraison au garde-meuble de la Couronne en 1755 pour une suite de meubles en laque du Japon et vernis Martin, dont un bureau de pente, destinés au château de Choisy.
Un meuble très proche de forme et de bronzes est également passé en vente.
Outre des porcelaines de Saxe, il revend des pièces de Vincennes puis de Sèvres.
En 1755, un déjeuner Hébert lapis oiseaux apparait dans les registres des ventes livré au marchand Jacques François Machard le 9 décembre 1755 au prix de 240 livres.
Entre juin et octobre 1761, il commande deux bustes du Roi et de la Reine au prix de 24 livres, et deux piédestaux à 18 livres.
Il apparait également parmi les créanciers des horlogers Etienne et Pierre-Etienne Lenoir.
Il semble s’être fait une spécialité des bijoux et petits objets en matières précieuses. En 1763, une publicité indique :
« Le sieur Machart, Marchand Jouaillier, rue S. Honoré, à la Duchesse de Bourbon, que nous avons annoncé N1er de nos Feuilles, employe la pierre de marcassite à toutes sortes d’usages, pour hommes et pour femmes, comme boutons de manches et de vestes, boucles de souliers, colliers, boucles d’oreilles, etc. » ainsi que « des boëtes nouvelles de marcassite, rouges, galonnées dessus et dessous, à gorge d’or avec une rosette à jour, montée de même. Cette pierre doit être d’autant plus estimée, que mise en œuvre, elle paroît fine, et qu’elle imite parfaitement le diamant ».
Malgré sa faillite de 1763, Le Mercure de France signale qu’il exerce encore en 1766 :
« Le Sieur Machart, Marchand Bijoutier, demeurant ci devant rue saint Honoré, entre la rue des Poulies & les Pères de l'Oratoire, à la Duchesse de Bonrgogne, continue son commerce. il a même fait faire des bijoux nouveaux & agréables pour les étrennes. Il demeure à présent même rue Saint Honoré au dessus de la rue des Frondeurs, chez M. Lenoir Notaire, au premier sur le devant. ».
Pour le mobilier, il sous-traita auprès de l’ébéniste Jacques Dubois auquel il fournissait très probablement les panneaux de laque qu’il faisait compléter par des vernisseurs parisien comme Joseph Huitre.
Il apparait, à ce titre, pour au moins une livraison au garde-meuble de la Couronne en 1755 pour une suite de meubles en laque du Japon et vernis Martin, dont un bureau de pente, destinés au château de Choisy.
Un meuble très proche de forme et de bronzes est également passé en vente.
Bureau de pente en laque du Japon et « vernis martin » vers 1745
Estampillé i. dubois jme
Certainement commandé par le marchand-mercier Machart
la décoration en « vernis Martin » attribuée à Joseph Huitre
Estampillé i. dubois jme
Certainement commandé par le marchand-mercier Machart
la décoration en « vernis Martin » attribuée à Joseph Huitre
Christie’s, New-York, 2 novembre 2000
Outre des porcelaines de Saxe, il revend des pièces de Vincennes puis de Sèvres.
En 1755, un déjeuner Hébert lapis oiseaux apparait dans les registres des ventes livré au marchand Jacques François Machard le 9 décembre 1755 au prix de 240 livres.
Pescheteau-Badin, Drouot, 18 mars 2016
Entre juin et octobre 1761, il commande deux bustes du Roi et de la Reine au prix de 24 livres, et deux piédestaux à 18 livres.
Il apparait également parmi les créanciers des horlogers Etienne et Pierre-Etienne Lenoir.
Il semble s’être fait une spécialité des bijoux et petits objets en matières précieuses. En 1763, une publicité indique :
« Le sieur Machart, Marchand Jouaillier, rue S. Honoré, à la Duchesse de Bourbon, que nous avons annoncé N1er de nos Feuilles, employe la pierre de marcassite à toutes sortes d’usages, pour hommes et pour femmes, comme boutons de manches et de vestes, boucles de souliers, colliers, boucles d’oreilles, etc. » ainsi que « des boëtes nouvelles de marcassite, rouges, galonnées dessus et dessous, à gorge d’or avec une rosette à jour, montée de même. Cette pierre doit être d’autant plus estimée, que mise en œuvre, elle paroît fine, et qu’elle imite parfaitement le diamant ».
Malgré sa faillite de 1763, Le Mercure de France signale qu’il exerce encore en 1766 :
« Le Sieur Machart, Marchand Bijoutier, demeurant ci devant rue saint Honoré, entre la rue des Poulies & les Pères de l'Oratoire, à la Duchesse de Bonrgogne, continue son commerce. il a même fait faire des bijoux nouveaux & agréables pour les étrennes. Il demeure à présent même rue Saint Honoré au dessus de la rue des Frondeurs, chez M. Lenoir Notaire, au premier sur le devant. ».
Il vivait encore en 1781.
Sources et Bibliographie :
L'inventaire d'un grand marchand mercier des années 1750, Jacques François Machart, in mélanges en l'honneur de Daniel Alcouffe - Alexandre Pradère, Faton, 2004
La boutique à Paris au XVIIIe siècle - Natacha Coquery - 2006
European Clocks in the J. Paul Getty Museum - Gillian Wilson, David Harris Cohen, Jean Nérée Ronfort – 2013
Catalogues de Ventes aux enchères
Sources et Bibliographie :
L'inventaire d'un grand marchand mercier des années 1750, Jacques François Machart, in mélanges en l'honneur de Daniel Alcouffe - Alexandre Pradère, Faton, 2004
La boutique à Paris au XVIIIe siècle - Natacha Coquery - 2006
European Clocks in the J. Paul Getty Museum - Gillian Wilson, David Harris Cohen, Jean Nérée Ronfort – 2013
Catalogues de Ventes aux enchères
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