Voici les quelques informations que j’ai pu recueillir sur cet artisan au service de la cour.
En 1762, Michel Maillard est cité comme marchand orfèvre joaillier à Paris, quai des Morfondus, paroisse Saint-Barthélemy.
En 1772, on le retrouve marchand orfèvre joaillier, rue Grenetat, paroisse Saint-Leu-Saint-Gilles.
A cette date, Anicet d'Albouy, comte de Monestrol, capitaine de Dragons dans la légion corse, est cité parmi ses créanciers pour la fourniture de diamants et bijoux d'un montant total de 20.905 livres.
Il fut marié avant 1772 avec Marie-Madeleine Ravenel.
Il en eut 3 enfants :
Louis Michel, fils, joaillier à Paris, Charles Marie Augustin, joaillier, et Louise Henriette, épouse de Edme Boulogne, Marchand chapelier.
En 1777, il est installé rue saint-Honoré, à l’hotel d’Aligre ou sa réputation semble bien établie.
Selon l’Almanach Dauphin, il est " renommé pour le dessin, la main-d'œuvre et la belle exécution des bijoux les plus délicats, comme bagues à chiffres, aiguilles de montres, etc."
Il rédigea son testament le 28 mars 1786 et le journal de Paris daté du Vendredi 21 avril 1786 annoncera son décès le qualifiant alors de « Joaillier du Roi et de ses Menus Plaisirs ».
Il apparait dans les livraisons faites aux Menus-plaisirs à partir de 1774.
Le 14 aout de cette année, il avait présenté à Louis XVI son « chef d’œuvre », le passe-partout de Trianon, garni de 521 diamants et 1 431 brillants montés sur une clef du serrurier François Brochois, facturé pour 6 000 livres qui ne lui seront réglés qu’en 1779 !!!
En 1778, il apparait pour quelques fournitures dont 3 bracelets de 24 brillants chacun, pour les gouvernantes de Mme Elisabeth pour 7,200 livres.
En 1780, il travaille à la remise en état de la couronne royale de Louis XV à l’abbaye de Saint-Denis.
En 1783, il livre une paire de bracelets de 40 brillants pour 5,760 livres.
En 1782, il remet aux Menus-Plaisirs une tabatière d'or émaillée et garnie de 24 brillants, avec « les portraits du Roi et de l'Impératrice » (5,500 livres). Il s’agit probablement d’un présent destiné au Comte du Nord, le futur Paul I, alors son voyage incognito en France.
Sources :
Archives Nationales
Le Livre des Collectionneurs, Alphonse Maze-Sencier - 1885
En 1762, Michel Maillard est cité comme marchand orfèvre joaillier à Paris, quai des Morfondus, paroisse Saint-Barthélemy.
En 1772, on le retrouve marchand orfèvre joaillier, rue Grenetat, paroisse Saint-Leu-Saint-Gilles.
A cette date, Anicet d'Albouy, comte de Monestrol, capitaine de Dragons dans la légion corse, est cité parmi ses créanciers pour la fourniture de diamants et bijoux d'un montant total de 20.905 livres.
Il fut marié avant 1772 avec Marie-Madeleine Ravenel.
Il en eut 3 enfants :
Louis Michel, fils, joaillier à Paris, Charles Marie Augustin, joaillier, et Louise Henriette, épouse de Edme Boulogne, Marchand chapelier.
En 1777, il est installé rue saint-Honoré, à l’hotel d’Aligre ou sa réputation semble bien établie.
Selon l’Almanach Dauphin, il est " renommé pour le dessin, la main-d'œuvre et la belle exécution des bijoux les plus délicats, comme bagues à chiffres, aiguilles de montres, etc."
Il rédigea son testament le 28 mars 1786 et le journal de Paris daté du Vendredi 21 avril 1786 annoncera son décès le qualifiant alors de « Joaillier du Roi et de ses Menus Plaisirs ».
Il apparait dans les livraisons faites aux Menus-plaisirs à partir de 1774.
Le 14 aout de cette année, il avait présenté à Louis XVI son « chef d’œuvre », le passe-partout de Trianon, garni de 521 diamants et 1 431 brillants montés sur une clef du serrurier François Brochois, facturé pour 6 000 livres qui ne lui seront réglés qu’en 1779 !!!
En 1778, il apparait pour quelques fournitures dont 3 bracelets de 24 brillants chacun, pour les gouvernantes de Mme Elisabeth pour 7,200 livres.
En 1780, il travaille à la remise en état de la couronne royale de Louis XV à l’abbaye de Saint-Denis.
En 1783, il livre une paire de bracelets de 40 brillants pour 5,760 livres.
En 1782, il remet aux Menus-Plaisirs une tabatière d'or émaillée et garnie de 24 brillants, avec « les portraits du Roi et de l'Impératrice » (5,500 livres). Il s’agit probablement d’un présent destiné au Comte du Nord, le futur Paul I, alors son voyage incognito en France.
Sources :
Archives Nationales
Le Livre des Collectionneurs, Alphonse Maze-Sencier - 1885
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