Ébéniste-marqueteur originaire d'Allemagne, François Bayer s’installe à Paris ou il est reçu maître ébéniste le 5 décembre 1764 exerçant alors rue du faubourg Saint-Antoine.
Il migra ensuite rue Saint-Honoré puis rue de Taranne au faubourg-Saint-Germain vers 1777.
Manquant de capitaux et endetté, son activité périclita. Il fit faillite en 1780 et 1781 et dût revendre son fonds de commerce. Son atelier se situait alors rue du colombier.
Installé ensuite rue Montmartre jusque vers 1785, Bayer se consacra principalement à la restauration de meubles aidé de son épouse, Jeanne-Honorine Parent, dont il eut sept enfants.
Il est encore cité seul comme ébéniste en juin 1797 vivant au 10 rue Ponceau, date à laquelle on perd sa trace.
Il migra ensuite rue Saint-Honoré puis rue de Taranne au faubourg-Saint-Germain vers 1777.
Manquant de capitaux et endetté, son activité périclita. Il fit faillite en 1780 et 1781 et dût revendre son fonds de commerce. Son atelier se situait alors rue du colombier.
Installé ensuite rue Montmartre jusque vers 1785, Bayer se consacra principalement à la restauration de meubles aidé de son épouse, Jeanne-Honorine Parent, dont il eut sept enfants.
Il est encore cité seul comme ébéniste en juin 1797 vivant au 10 rue Ponceau, date à laquelle on perd sa trace.
Sa production estampillée principalement connue entre 1764 et 1780 s’inscrit dans le style transition puis Louis XVI.
Elle se caractérise par des marqueteries raffinées d’instruments de musique et de fleurs ou géométriques dans le gout « grec ».
Ses talents lui valurent des clients de marque, tels que la comtesse de Custine ou les comtes de Brancas et de Saint-Cyr.
Il sous-traita pour des marchands comme Boudin, Delisle, Rivière, Francq, Lefèvre, Santaire, et des tapissiers tels Bigeon ou Eby. Il collabora avec d'autres ébénistes comme Denizot ou Bavant.
Dans les années 1770, il fit également partie des sous-traitants de Gilles Joubert, fournisseur officiel du garde-meuble.
L'inventaire de Joubert dressé après le décès de son épouse en 1771, fait état " d'une somme de 106 livres due à Bailler ébéniste ".
On retrouve son estampille sur des meubles livrés par Joubert et en particulier sur une commode de 1771 pour le Château de Compiègne.
Toujours pour la couronne, il sous-traita ensuite très probablement pour Riesener, comme le laisse supposer un bonheur du jour d'époque Louis XVI ,estampillé de François Bayer, daté vers 1780, inventorié en 1787 dans le boudoir de la duchesse de Polignac au château de Fontainebleau.
Sources :
Les artistes décorateurs du bois, Vial
Les ébénistes du XVIIIe siècle : leurs œuvres et leurs marques, Salverte
Le mobilier français du XVIIIe siècle, Kjellberg
Famillesparisiennes.org
Les ébénistes du XVIIIe siècle : leurs œuvres et leurs marques, Salverte
Le mobilier français du XVIIIe siècle, Kjellberg
Famillesparisiennes.org
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