dimanche 28 septembre 2025

Pierre Millot, horloger pensionné du roi

Pierre Millot serait né vers 1719.
En 1742, il travaillait à Paris comme compagnon puis il fut reçu maître horloger le 1er août 1754 par décret du 25 juin de la même année.
Il s'installa rue Saint-Dominique près la rue du Bac, paroisse de Saint-Sulpice à Paris.
En 1754, il épousa Thérèse Émilie Lefebre, dont il eut Jean-Pierre-Nicolas (maître-horloger en 1785) et Thérèse-Émilie, qui épousera Nicolas Thomas (mort après 1806), nommé horloger du Roi en 1778.
En 1777, il donnait en bail à Jean-Baptiste Duluc, maître horloger au service du comte d'Artois, demeurant rue Taranne, paroisse Saint-Sulpice, sa boutique sise rue du Bac, au coin de la rue Saint-Dominique, moyennant 900 livres par an
Sa réussite lui valut une belle aisance financière, au point qu'il devint propriétaire d'une maison de campagne à Issy où il se rendait l'été.
Il continua à travailler jusqu'à sa retraite à Sens en 1785 ou il œuvra à la création d'une nouvelle horloge pour la ville.
Il vivait encore en 1794. En octobre de cette année (28 vendémiaire, an III), le citoyen Pierre Millot, ancien horloger, à Paris, demandait la continuation de sa pension de 300 livres accordée par Louis XV en 1763 pour l'invention et l’exécution d'une pendule placée au château de la Muette - une demande qui lui fut refusée.

Pour la production de ces pendules, il a collaboré avec le sculpteur René Michel dit Michel-Ange Slodtz (1705-1764) à la conception de différents modèles de caisses d'horlogerie.
Il a été fourni par le fondeur-ciseleur Robert Osmond (1711-1789, maître en 1746).

En 1762, Pierre Millot avait présenté deux de ses nouvelles horloges à demi-secondes à l'Académie des Sciences dont une astronomique.
La même année, il fournissait au Menus-Plaisirs pour 4000 livres la pendule du grand salon du château de la Muette.
Cette pendule astronomique, qui indiquait tous les mouvements célestes, diurnes & nocturnes, avait été présentée au Roi.
Cette livraison lui valut son titre d'horloger du roi et une pension royale de 300 livres.

En 1772, il créa une autre horloge innovante à calendrier, sonnant les demi-secondes aux heures et aux demi-heures, avec indications de l'année, du mois, des jours de la semaine et du lever et du coucher du soleil à Paris. Selon Tardy, ce calendrier comportait 9999 ans.

Jean Dominique Augarde, Historien d'Art, émet l'hypothèse que Millot serait aussi l'auteur « des pendules à équations, l'une solaire et l'autre lunaire, décorées de bronze ciselé et doré en bronze doré relatifs au soleil et à la lune, avec des attributs d'Apollon et Diane… » livrées en 1762 par Gilles Joubert dans la petite chambre de Louis XV à Versailles et dont les caisses d’ébénisterie subsistent dans les collections royales anglaises.
L'inventaire de 1791 les décrits comme "Une pendule à seconde dans la boëte de marqueterie richement orné de bronze doré portée sur quatre pieds à griffes de lion et terminée par un vase à bouton de flamme de 7 pieds 2 pouces de haut. Une autre pendule à boussole; le cadran à 24 heures mêmes ornements et terminé par un vase à étoile".
La deuxième horloge aux attributs de Diane était une horloge planétaire selon le système de Ptolémée.

Pierre Millot bénéficia également du patronage de nombreuses autres personnalités de son époque dont M. Dejean, le marquis de Beringhem, le duc et de la duchesse de Chevreuse, le duc d'Aumont, dont la vente en 1782 comprenait une pendule de Millot, logée dans un boîtier plaqué orné de bronze doré, vendue 584 livres.


Exceptionnelle pendule astronomique signé de Millot
caisse en bronze doré attribué à Robert Osmond
Epoque Louis XV vers 1760

Sources :
Archives nationales, minutier central des notaires.
Journal des débats et décrets - 1794
Dictionnaire des Horlogers français, Tardy [Henri - Gustave Lengellé]
Les bronzes dorés français du 18e siècle, Pierre Verlet.
Les Ouvriers du Temps, Jean-Dominique Augarde

samedi 27 septembre 2025

François Vion, maitre bronzier-fondeur

François Vion est l’un des plus importants bronziers-fondeurs parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il est reçu maître fondeur le 17 février 1764.
En 1765, il est domicilié rue de la Savonnerie, Paroisse Saint-Jacques-la-Boucherie.
L'almanach de 1782 le localise rue Quicampoix, adresse ou il est installé depuis au moins 1777.
Il fut marié à Prudence Bouclin ou Buclin décédée le 9 août 1799.
Il décède à Paris en 1807 ou 1818.


Pendule Les Trois Grâces vers 1769
Ancienne collection de Madame du Barry
Modéle de François Vion, 
bronze de Germain et mouvement de Lepaute à Paris

Confrère et concurrent des Osmond et de Jean-Joseph de Saint-Germain, il se spécialisa dans la création de caisses de pendules dont plusieurs modèles portent sa signature.
Il produisit également quelques éléments décoratifs en bronze doré, tels que des socles pour statuettes ou des montures de vases.
Sa production s'inscrit dans le style transition dit à la grecque puis Louis XVI et jusqu'au directoire ou consulat.


Pendule à L'Autel à l’amour & à Mars
dite aussi L’amour triomphant de la guerre ou La Guerre & la Paix
Cadran et mouvement signé Gilles l’ainé à Paris
Modèle de François Vion, époque Louis XV, vers 1765

Vion livra ses modèles, dont certains sont signés, à de très nombreux horlogers parisiens dont Gilles l'aîné, Lepaute, Berthout, Charles Le Roy, Lépine, Furet...
Ces caisses de pendules se retrouvèrent ainsi dans les plus grandes collections de son époque dont le garde-meuble royal (Louis XVI, Marie-Antoinette), le comte d'Artois, Mme du Barry, le prince de Condé...


Pendule dite à la gloire des Princes
dont Louis XVI eut un exemplaire à Versailles
Modèle de François Vion vers 1770
Mouvement de Charles le Roy

Il travailla également en 1777 pour l'abbaye royale de Saint-Denis ou il fut chargé de la confection de la chasse [ou reliquaire] de Saint-Denis de Corinthe.

Pendule dite La pleureuse, La douleur ou à l'oiseau mort.
d'après un modèle de François Vion.
des exemplaires sont identifiables dans les collections royales
Le Cadran signé Lepaute, Horloger du Roy
Epoque Louis XVI. 

Bibliographie :
H. L. Tardy, Dictionnaire des horlogers français, 1974
Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, 1986
Pierre Verlet, les bronzes dorés français du 18e siècle, 1987.
Pierre Kjellberg, La pendule Française, 1997

vendredi 19 septembre 2025

Jacques Aury ou Hory, horloger ordinaire du roi à Paris

Note biographique :

Très certainement issu d’une dynastie d’artisans parisiens actifs dès le début du XVIIe siècle, Jacques Aury ou Hory est né le 25 janvier 1634.
Il était le fils de Augustin, maître graveur ordinaire du Roi, et de Barbe Michon.
Il eut une sœur prénommé Marie, née vers 1617, un frère mis en apprentissage en 1642 chez Grégoire Huret, maître graveur & dessinateur ordinaire de la Maison du Roi, et un autre frère, Augustin, mis en apprentissage chez le marchand mercier joaillier Jean Combes en 1643.
En 1648, son père le mit à son tour en apprentissage chez Denis Champion, maître horloger, demeurant rue de la Vieille-Draperie, paroisse Sainte-Croix en la Cité.
Il est signalé dès 1658 à Saint-Germain-des-Prés où il est nommé juré le 16 juillet 1674.
Entre 1673 et 1690, il porta le titre d'Horloger ordinaire du Roi.
Après la réforme du métier des horlogers, il est reçu maître à Paris le 6 juin 1675.
Il habita à la Cour Saint-Eloi (1676) et ensuite dans la rue de la Vieille Draperie (1684).
Il fut garde-visiteur de sa corporation en 1682-1684 et en 1688-1690.
Jacques Hory était marié avec Geneviève Guzon ou Jeson et mourut avant le 22 décembre 1700, date de la clôture de l'inventaire de ses biens.
A cette époque, le couple occupait une maison à l'enseigne de La Pomme d'Or, sise Quai des Morfondus.
Son fils Jean-André Hory lui succédera et sera garde-visiteur en 1722 et mourra après 1748.

pendule dite « tête de poupée » en marqueterie « Boulle »
première partie et bronze ciselé et doré
Paris, époque Louis XIV,  vers 1685
Signé « Jacques Hory A Paris » sur la platine arrière du mouvement
(c) Galerie La Pendulerie, Paris

Sources :
Minutier central des notaires, Archives Nationales
Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1971
Verlet, les bronzes dorés français du 18e siècle, 1987
Le maître horloger Louis Ourry (1643-1699), Erik Wauters, 2022

jeudi 18 septembre 2025

Michel Lamy, horloger de Monseigneur le dauphin

Né en 1721, Michel Lamy est cité comme horloger demeurant au vieux Louvre, paroisse saint-germain-l'auxerrois en mars 1757.
Il reçut sa maîtrise à Paris le 3 septembre 1767.
Il débuta sa carrière en signant Lamy au Louvre ou à Paris et si l'on s'en tient à certaines de ses signatures, il fut nommé horloger de monseigneur le dauphin.
En 1771, il contractait une rente perpétuelle de la compagnie des Indes.
En 1772, il demeurait rue Froid-Manteau, paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois.
Il décédera à Paris le 21 février 1807 au 22, rue Saint-Thomas-du-Louvre.

Il ne semble pas pouvoir être confondu avec Nicolas Lamy-Gouge installé à Versailles qui fut également horloger du roi sous Louis XVI.

Sa production horlogère se retrouve sur des caisses d’ébénisterie ou de bronze doré allant du style Louis XV-rocaille puis transition et Louis XVI.
Parmi ses fournisseurs, il travailla avec l'ébéniste Duhamel.
Le Louvre possède une montre en or émaillée de cet horloger.

Un beau et rare cartel datable vers 1770-1775 portant sa signature passe en vente :


Cartel d'alcôve à sonnerie à la demande en bronze ciselé et doré, 
à décor de grecques, cannelures et guirlandes de feuilles de laurier, 
l’amortissement au globe terrestre drapé,
le cadran circulaire émaillé blanc à chiffres arabes et romains en noir 
signé "Lamy Hger De Mr Le Dauphin",
le mouvement signé "Lamy A Paris".
Epoque Louis XVI.
Haut. : 44 cm - Larg. : 22 cm - Prof. : 10 cm
(c)  Guillaume LE FLOC'H SVV

sources et bibliographie :
Minutier central des notaires, Archives Nationales
Tardy, Dictionnaire des Horlogers français, 1972.
Verlet, les bronzes dorés français du 18e siècle, 1987.
Les montres et horloges de table du Musée du Louvre, Catherine Cardinal, 2000

mercredi 10 septembre 2025

Julien-Pierre-François Goudel, fabricant de laque

Julien-Pierre-François Goudel fut connu de 1834 à 1844.
Avec son épouse Alphonsine Descamps, fabricante de laque, épousée en 1827, cet ancien commis marchand, originaire de Rennes, devint artisan à la tête de Goudel et Cie.
A l'enseigne "Aux deux Chinois", leur atelier connut plusieurs adresses : 27 rue Meslay (1834), 28 rue des Vinaigriers (1836-1838), 28 rue des messageries (1839), 124 rue du faubourg saint-martin (1841) et enfin passage du désir (1844).

Goudel et Cie se spécialisa dans la production de meubles et petits objets laqués dans le gout chinois, indien, anglais et français.
Inspiré du mobilier en papier mâche qui s'était développé en Angleterre, ce style de laqué fut mis à la mode en France à partir des années 1830.
Goudel et Cie fabriqua également des petits meubles de style médiéval, renaissance ou mauresque.


GME 3028

Cette maison fournit, le 21 juin 1839, pour le nouveau salon de famille du Grand Trianon, trois guéridons à pivot pour 120 francs.
Ils restèrent dans ce grand salon avant d'être repris par le Mobilier national le 13 mars 1900.
Deux reviennent à leur place originelle en 1965 (GME 3027 et GME 7170). 
Le troisième (GME 3028) sera finalement déposé en 2018.


GME 3027

Pour le château de Saint-Cloud, Goudel livra 6 fauteuils et 6 chaises en laque de chine, filets et palmettes d'or en 1838.
En 1839, il livrait au même endroit 2 guéridon en laqué, et y réparait deux cabinets de laque.
Il restaura également des commodes de laque et des bonheur du jour du garde-meuble ainsi qu'un ancien clavecin en laque au château de Pau.



GME 7170

Louis Philippe acheta également deux autres tables tripode à l'Exposition universelle de 1839 à Paris, l'une à Goudel, l'autre au laqueur Osmont, décrite comme étant de genre anglais décorée de fleurs, destinée à l'usage de sa belle-fille, la duchesse d'Orléans.


guéridon à plateau dans le gout anglais attribué à Goudel et Cie
plateau d'après un dessin pour papier mâché de Jennens and Bettridge
(Marché de l'art)

Sources et bibliographie :
Archives de la maison du roi sous Louis-Philippe
Denise Ledoux-Lebard, Le Mobilier français du XIXe siècle, Editions de l'amateur.
Denise Ledoux-Lebard, Le Grand Trianon : meubles et objets d'art, Editions de Nobele.
Catalogue d'exposition : Un âge d'or des arts décoratifs, 1814-1848. RMN
Site du château de Versailles
Bentley & Ardgowam antiques

Charles Jacques Tournay, maitre bronzier fondeur ciseleur doreur

Né avant 1739 et mort après 1791, cet artisan du métal était le fils de Pierre Tournay, bourgeois et maître charron à Paris, et de Catherine Vivien.
Il eut une sœur prénommée Geneviève Catherine (vers 1728-après 1761).
En 1764, il épousait Marie Geneviève Delagarde, maîtresse couturière et fille d'un maître chandelier.
Il fut reçu maître bronzier fondeur le 31 janvier 1765.
En 1770, il est cité comme maître ciseleur rue du Four paroisse Saint-Sulpice. Il est alors créancier du menuisier Claude Fontaine.
En 1771, il est témoin comme ami au mariage du sieur Gilard, ciseleur.
Entre 1786 et 1788, il apparaît dans les mémoires de Jean Hauré pour le garde-meuble comme fondeur ou ciseleur.
Il livra à la cour des appliques de sa production et œuvra également à la ciselure de bronzes destinés à des meubles royaux pour Fontainebleau ou Compiègne.
Il fut également en relation avec Ferdinand Berthoud, horloger-mécanicien du roi.
Il fit faillite le 28 mars 1789 mais est encore cité en 1791 comme doreur. A cette date, il fut poursuivi pour loyer impayé.

un modèle royal attribué à Charles Jacques Tournay

Une acquisition récente du château de Versailles donne un piste d'identification de l'un de ses modèles de luminaire en bronze.



Cette paire fait partie d'une série de 4 acquises par le château de Versailles en octobre 2022 lors de la vente de la collection de Ann et Gordon Getty par Christie's New York, grâce au legs de madame Jeanne Heymann.

La conservation du château a identifié ce modèle comme ayant été livré en 1787 par Jean Hauré pour la chambre du duc d'Harcourt, gouverneur du Dauphin, dans son appartement au rez-de-chaussée du château de Versailles.

Elle attribue la paternité du modèle de ces bras au bronzier Charles-Jacques Tournay dans les années 1775-1780.
On sait que Tournay émargea pour le service du garde-meuble sous la direction de Hauré entre 1786 et 1788 tant comme fondeur que ciseleur.
Les mémoires très précis de Hauré permettent d'identifier petit à petit une partie des bronzes d'ameublements (flambeau, appliques, chenets et ornements de meubles) fait exprés pour la couronne ainsi que les achats de modèles déjà à la mode.

Ce modèle exista également avec trois bras de lumières comme le montre un exemplaire passant en vente :


PAIRE DE BRAS DE LUMIÈRES
Epoque Louis XVI, France, vers 1770/80.
Bronze doré. H 60,5 cm.

Provenance : Collection Arlette et Antony Embden, France.
vente, 8031 Zürich - Suisse, 18/09/2025 : 13h30, proposé par Koller Auctions

Sources :
Minutier central des notaires, archives Nationales
Les bronzes doré français du 18e siècle, Pierre Verlet, ed. Picard.
Site du chateau de Versailles

mercredi 3 septembre 2025

Jean-Charles Ellaume, Maître ébéniste reçu le 6 novembre 1754

Note biographique :

Né en 1714 (?), Jean-Charles Ellaume dit parfois Allaume ou Elleaume fut un ébéniste parisien reçu maître le 6 novembre 1754.
Il avait peut-être un lien de parenté avec Jean-Baptiste Allaume, menuisier rue Traversière, cité en 1752 parmi les créanciers du marchand-mercier Sallière.
Son atelier se trouva également jusqu’en 1775 rue Traversière dans le quartier du faubourg Saint-Antoine, à Paris.

Entre 1755 et 1756, il prit trois apprentis en formation :
- Pierre Toffier, fils d'un compagnon charpentier,
- François-Joseph Cannelière, fils d'un loueur de carrosses,
- Antoine Verjus, fils d'un major.

En 1767, Jean-Charles Allaume, maître menuisier ébéniste et Catherine Claude Morel (son épouse), renouvelaient pour 9 ans le Bail d'une maison rue Traversière, moyennant 650 livres de loyer annuel par Jean Turlin, marchand épicier grande rue du faubourg Saint-Antoine.
Ils renouvelèrent ce même bail pour 750 livres en 1776 au profit Denise-Reine Grandin, épouse séparée de biens de Jean Turlin.

Sa production se compose de très nombreuses commodes et bureaux plats sobres de style Louis XV, Transition et Louis XVI.
Il pratique le plus souvent le placage en frisage de bois de rose ou de violette encadrés de palissandre ou d'amarante.
Il sous-traita également pour ses confrères ébénistes, tels Léonard Boudin, Jean-Baptiste Fromageau ou Jean-Baptiste Tuart. Cette production sous-traité est de plus grande qualité.
Par ce biais, certains de ces meubles ont pu entrer dans les collections du Garde-meuble de la Couronne.

Quelques œuvres en collections publiques :

- Commode Tombeau Louis XV, Musée Lambinet, Versailles.


- Commode tombeau, Louis XV, vers 1760, Lyon, musée des hospices civils


- bureau plat Louis XV, Mobilier National


Bibliographie et sources :
Archives Nationales, Minutier central des notaires
Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle - Pierre Kjellberg - Les Editions de l'Amateur
Les ébénistes du XVIIIe siècle - Comte François de Salverte - Les éditions d'Art et d'Histoire